Je te pousse à bout.

Mais je t'aime aussi. 

Je crois. 

Je me souviens. 

Je vais vivre avec toi. 

Tous les jours. 

Te regarder, ton sourire, tes moments d'absence. 

Je sais plus si j'aime ce qui se passe dans ta tête. 

Je ne sais pas si je vais y arriver. 

Si je vais réussir à t'aimer de nouveau, comme ça, comme avant. 

Peut être mieux qui sait ? 

Peut être iras tu prendre l'air et disparaître. 

Pourquoi je ressens ça ? 

Pourquoi ce n'est jamais assez ? 

J'en ai marre. 

Cette année est rigolote.

Pleine de surprises.

De vie.

De chaos aussi. 

Celui qui détruit mais qui laisse aussi la place à une reconstruction.

De mon coeur à la place de la République.

Je suis bousculée, enchantée, malmenée. 

J'avance vers l'âge adulte en régressant. 

Mais je suis heureuse parce que j'ai arrêté le cinéma.

J'ai rencontré des personnes merveilleuses. 

Et lâché les toxiques.

Je l'ai retrouvé lui, il est revenu dans mes tripes.

Mais ça ne suffit pas. 

Ca ne sera jamais assez confortable avec toi n'est-ce pas ? 

Juste le temps de mater tes yeux, que tu repars déjà.

Juste le temps de te sentir en moi, que tu t'en vas. 

Je me demande ce que donnerons cinq ans de plus. 

Je serai jamais la bonne pour toi.

J'ai bien compris.

Je suis un peu fatiguée de grandir.

J'aimerais bien que ça s'arrête un peu. 

On était pas si mal à l'époque.

Dans la maison. 

Dans les jardins. 

Quand on étaient amies.

Quand on imaginait, quand on rêvait. 

J'avais le temps pour les livres, le cinéma, les jolies choses. 

Cultiver ce jardin. 

Observer les autres.

Aujourd'hui je ne suis qu'une paire de cernes. 

Trop adulte. 

Trop de cigarettes.

Trop de salle de sport. 

Trop de trucs pas intérréssants. 

Voyager ? Découvrir le monde ? Bosser ? 

Je veux retrouver ma soif. 

Quand est ce que ça s'arrête ? 

Je voudrais rentrer.

 Un nouveau titre pour une nouvelle vie ?

Je ne peux m'empêcher de me dire que ce blog est passé par tellement de phases, de vie, de passions diverses, certaines qui n'ont pas durées, d'autres que je cultive encore et toujours. 

Et ces pages qui sont toujours codées, à m'attendre et à m'accueuiller dès que je ressens le besoin d'écrire, de me confier.

Grâce (ou pas) aux réseaux sociaux on est sur tellement de fronts, nous utilisateur de la toile : je partage mes photos sur Instagram, j'observe de faux amis sur Facebook, je partage sur Pinterest...

La plateforme du blog représente vraiment un immense champ de liberté à mes yeux.

Quand j'ai commencé, j'avais envie de partage, d'explorer un univers quasiment inconnu.

Je me rends compte à quel point aujourd'hui "Mink" m'a apporté et m'a aidé dans une période très compliquée qu'est l'adolescence : je me confiais avec spontanéité et naïveté également, mes passions n'étaient plus "bizarres" car j'avais une communauté de lecteurs et d'amis virtuels qui me comprenaient et ces rencontres ont été les plus précieuses.

Peut être que j'ai de nouveau envie de fuir ma réalité, mais en même temps, c'est sur Internet que je me suis le plus éclatée. 

Je pense donc aujourd'hui faire une régression.

J'ai envie de relire des mangas au fond de mon lit, je rattrape d'ailleurs "Dragon Ball" avec mon amoureux qui m'a initié récemment et j'adore !

Cela m'a rappelé la période du collège ou mes amies et moi nous étions dans un autre univers, libres de s'inventer des histoires, une double vie avec les jeux vidéos, notre passion pour le japon ainsi que la musique... Je suis heureuse d'avoir vécu cette adolescence là.

Et cette phrase marque à tout jamais ma sortie de l'enfance et mon premier gros coup de vieux.

J'ai vingt deux ans, j'ai encore de la marge mais tout va beaucoup trop vite désormais. 

Les journées s'enchaînent à une vitesse, j'ai l'impression que c'était hier que j'ai commencé mon stage de six mois, il me reste un peu plus de deux mois. Bwarf c'est nul.

Au passage, j'ai eu mon diplôme en réalisation cinéma.

Après tout je crois que je suis et resterai une rêveuse. Ce n'est pas la peine d'être nostlalgique, ma passion pour les histoires est restée intacte. Que ce soit au cinéma, en livre, en bande dessinée, etc...

Le monde regorge d'infinies possibilités <3  

Bonjour bonjour .

Hier je suis rentrée du boulot, stage de production.

J'étais bien . J'étais même très bien . 

Ça me rassure parce que cet hiver j'ai à moitié tournée hypocondriaque, grosse paranoïaque, angoissée que je peux être parfois.

Mais non là c'est comme si mon corps était léger, mon esprit aussi.

Je viens de valider ma deuxiéme année en école de cinéma, je passe en option réalisation cinéma. Bonheur bonheur bonheur ! 

Ces huit derniers mois j'ai beaucoup appris sur moi même.

Je me souviens de " Journal d'une princesse" (le livre hein le livre! ) que je lisais quand j'étais petite ou l'héroÏne parlait toujours " d'auto-réalisation " eh bien c'est un peu cela.

Plus je grandis plus j'ai l'impression de passer des caps , des étapes et la nouveauté c'est de me voir apprendre des épreuves passées.

J'ai perdu quelqu'un d'important à mes yeux, il est toujours là, dans Paris à se balader et à faire sa vie. Mais ce n'est plus du tout la même personne. J'ai perdu ma naïveté dans cette histoire, mais j'ai commencé à apprivoiser ma réelle personnalité, mes attentes pour l'avenir.

Et aujourd'hui, j'avance vers l'équilibre un peu plus chaque jour.

En quelques mois, j'ai recommencé à sortir, je me suis soignée, j'étais dans un état lamentable.

Amorphe, un vrai légume, j'avais perdu mes neurones et toute estime de moi-même.

 Et puis je suis sortie , j'ai retrouvé une vie sociale, j'ai bu de la bière, j'ai vu des films,je suis allée à des concerts, j'ai dansé, j'ai fumé, ri , j'ai bossé , j'ai eu mon année ...

Et petit à petit ... Il est arrivé dans ma vie.

Et tout s'est merveilleusement équilibré .

Lui,eux,nous,le quotidien .

Le cinéma offre des choses merveilleuses.

J'ai pas à me plaindre .

Même si j'aime bien ça quand même .

Et pour vous aussi ?

Si l'envie vous en dit : INSTAGRAM = margauxscarlett