J'attendais que le ciel s'ouvre, qu'il m'avale, qu'il m'engloutisse, qu'il me mache lentement sous ses grandes dents d'acier.
Mais la nuit était douce.
Désespérement douce et le ciel fermait sa gueule avec obstination.
Pas moyen de disparaître.
En attendant je taillais mes crayons.
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