Je me demande si cette page existera encore en 2029. Et je te souhaite d'être toujours là en 2029. Ca parait loin comme ça. Et en même temps je n'ai jamais été aussi convaincue que le temps passe à toute allure. Pourtant, je vis mes émotions négatives comme si elles duraient mille ans. Mon coeur est compréssé de toute part, comme si la douleur n'allait jamais se déloger. Mais j'imagine que c'est normal, quand tu viens de rompre la veille, avec d'autant plus, un amoureux de toujours. Tu ne sais toujours pas pourquoi. Tu culpabilises. Tu te demandes si ton penchant pour l'auto-destruction n'a pas encore une fois pris le dessus. Tu veux ressentir tout, à vif. Comme si tu cherchais la douleur et que tu te refusais à être heureuse. Mais je ne suis pas heureuse quand je m'ennuie. Mon amour a changé, évolué. Je suis capable d'aimer, à fond, beaucoup trop, mais différemment. J'ai appris à m'aimer aussi. Même si tout n'est pas encore parfait et complet je découvre un peu la paix avec moi-même. J'espère que ce sera le cas dans dix ans. Il m'a mise en garde, et j'ai peur. Moi aussi, j'ai peur, évidemment que j'ai peur. De faire des mauvais choix. De ne jamais plus être aimée. De ne plus jamais être aimée par toi. D'être une déception. De m'être trahie moi-même. Pourquoi je suis incapable de savoir ce que je veux ? J'ai peur de te laisser partir, de rompre ce lien qui nous unis. D'être dépassée par des conventions. De ne plus savoir ou mettre cet amour que j'ai pour toi. D'ailleurs, j'en fais quoi de ces sentiments ? Ils vont rester, gonflés comme une grosse poche dans mon coeur. En attente. Peut-être que la solitude me fait peur. Pourtant, j'ai toujours aimé ça. Mais j'ai peur. De tout. Je pleure beaucoup, beaucoup. T'es contrarié d'ailleurs. Tu n'aimes pas ça, tu me regardes démuni et ta colère reprend le dessus "Pourquoi te mets-tu dans cet état si c'est ton choix de partir" ? Tout est beaucoup trop difficile. Tout. Le Monde du dehors me rend malade. M'a rendue malade. J'ai plus envie de faire partie de cette société. J'espère que dans dix ans, j'aurais trouvé un monde plus créatif, avec plus d'espoir. J'aimerais rire un peu plus aussi, danser et lâcher prise. J'aimerais être bien seule. J'aimerais donner de l'amour à nouveau, d'abord à tous celles et ceux qui gravitent autour de moi. Mais pas tout de suite, pas maintenant. Il faut recoudre. Vivre minute par minute.
A dans 10 ans, Margaux.
Parfois il n'y a pas de poésie pour tenter d'expier mes sentiments.
Juste une bonne crise existentielle.
Celle ou la terre semble tourner plus d'une fois sur son axe, mais ou t'es même plus certaine d'exister.
Cela fait des mois que je n'ai pas laché prise, que je me suis abandonnée à la langueur d'esprit.
Je suis profondément triste, ne sachant plus quoi faire pour aider mon esprit terrorisé par les évènements.
Mon coeur en miettes, plein de doutes et d'insécurité.
Le doute. Le doute.
Est ce que je vous donne une nouvelle chance ?
Pourquoi je vous fait passer vous, en premier avant moi ?
Pourquoi je sens que je suis redevable envers l'amour parce que j'ai peur d'être infiniement seule avec trop d'émotions à gérer par moi même ?
D'un côté l'ennui.
De l'autre la souffrance.
D'un côté la paralysie sentimentale.
Le burn-out amoureux.
De l'autre, un sens unique.
Rongée par ton abscence de réponse.
Dis moi, est ce que je compte pour toi ?
christineb le 20-08-2019 à 12:59:37 # (site)
Bravo pour la photo du jour, je découvre votre blog.
Putain d'errance nocturne.
Encore toi.
Toujours toi.
Et tes putains de mots qui blessent.
Ce sentiment de désilusion.
Mais c'est peut-être moi le probléme.
Nemesis.
Je pensais trouver l'osmose.
Mon âme soeur est toxique.
Je m'auto-détruis dans tes bras.
Et le prix à payer est toujours aussi lourd.
On en est plus aux politesses.
C'est un véritable ravage de mes sentiments.
L'exploitation de ma mort par ton sourire.
Tout mon amour propre y passe.
Il faut vraiment que je stoppe toutes ces conneries.
Et te dégager de ma vie, de ma tête et de mon coeur,
pour de bon.
Mon corps fait des vagues.
Et d'un seul coup, tout le monde s'assombrit.
Je voudrais que cela s'arrête.
Mais je réapprends, seule.
Petit pas par petit pas.
A ne plus voir les rues comme un danger.
Je veux me souvenir de cette sensation atroce.
Pour être toujours plus forte.
Et ne pas me laisser abattre.
Vriller
Espérer
Etre déçue
Aucun d'entre eux ne répond
Le désir est une triste désillusion.
Je veux rire un peu.
Commentaires
Fanny39 le 15-10-2019 à 11:39:14 # (site)
Merci, Bon Mardi et excellente semaine en cet automne 2019 avec un peu de soleil